«Qu'est-ce qui fait qu'on peut défendre avec autant d'acharnement,
autant de conviction, une position et là, en défendre une autre quelques années
plus tard? Je pense que beaucoup de gens se posent cette question-là et moi
aussi, je me la pose», a affirmé l'ex-leader étudiant, qui donnait au Cégep
Limoilou une conférence sur son livre Tenir tête.
L'ancien porte-parole de la Coalition large de l'Association
pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) dit respecter le choix
«légitime» de faire de la politique. Mais il juge que dans le cas de Martine Desjardins,
qui était à la tête de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ),
et de Léo Bureau-Blouin, qui a présidé la Fédération étudiante collégiale du
Québec (FECQ) avant de devenir député, il y a «une tension».
J’aimerais avoir vos réactions : Pensez –vous qu’on
devrait abolir les frais différentiés exigés
des étudiants étrangers? Ou On devrait les rembourser en cas où ils
auront fait le choix de rester à Québec.
Notre point de vue :
À la lumière des différentes études mentionnées dans le
rapport, le Québec reste beaucoup à faire pour se différencier et pour
s’améliorer. Une analyse profonde et réelle devrait se faire sur la
fréquentation universitaire actuelle et une simulation avec la hausse des
droits de scolarités en intégrant aussi, les jeunes des milieux défavorisés.
Toutefois, le gouvernement actuel a beaucoup de volonté, mais les moyens en
manquent. Pour le bien-être de tous, on doit trouver une solution et celle-ci devrait
prendre en considération l’avenir du Québec car les statistiques montrent qu’il
y a tant d’effort à faire. Ainsi, une considération devrait se faire pour les
étudiants étrangers, comme cette proposition de remboursement qui pourrait
encourager tant de jeunes diplômés à rester à Québec. Une hausse ou un gel des
droits de scolarités doit s’expliquer clairement, avec des arguments
convaincants allant pour une meilleure éducation jusqu’au meilleur moyen
d’aider les étudiants à intégrer et à rester aux études. Car un étudiant
aujourd’hui est un contribuant demain et on ne peut pas voir les choses d’un
seul côté, il reste beaucoup de chose à analyser, telle que :
-
Les
conditions de vie des étudiants
-
Les
difficultés liées aux problèmes d’emplois
-
Les
problèmes liés au manque d’encadrement
-
La
position du Québec par rapport au reste du Canada
Dans ce lien, on vous invite à lire la décision du
gouvernement de Marois sur la hausse de droits de scolarités.
Bibliographie
· Pierre
Graveline, Une histoire de l'éducation au Québec, nouvelle édition,
Fides, coll. « Bibliothèque québécoise », 2007, 162 p. (ISBN 978-2-89406-286-9)
· Robert
Lacroix et Michel Trahan, Le Québec et les droits de scolarité universitaire,
Montréal, Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations
(CIRANO), coll. « Rapport bourgogne / 2007RB-01 »,
février 2007 (ISSN 1701-9990, lire en ligne)
· Paul-André
Linteau, René
Durocher, Jean-Claude
Robert et François Ricard, Histoire du Québec
contemporain - Volume 2 : Le Québec depuis 1930, Montréal, Boréal,
coll. « Boréal Compact », 1989, 834 p. (ISBN 2-89052-298-5)
· Jean-Luc
Ratel et Philippe Verreault-Julien, Le financement des universités au
Québec: histoire, enjeux et défis, Québec, CADEUL, octobre 2006,
147 p. (lire en ligne)
·
Jean-Luc Ratel et Paul-Antoine Cardin, Le financement sur le
grill : Une analyse de la distribution des fonds publics aux universités,
Québec, CADEUL, novembre 2009, 215 p.
http://www.groupes.finances.gouv.qc.ca/GTTSP/RapportFR_GTTSP.pdf
Comme vous le mentionnez, plusieurs aspects de la société sont en lien avec l'éducation, mais la réputation des universités entre aussi en cause dans la question des droits de scolarité. En effet, si on offrait aux étudiants universitaires la gratuité scolaire, qu'en serait-il de cette réputation ? Le taux d'échecs et d'abandons serait très élevé, tandis que les moyennes seraient bien plus basses. Dans ce cas, les étudiants désirant obtenir un diplôme ayant une certaine valeur iraient étudier à l'extérieur. Il existe donc une question de société dans ce débat important, mais je suis d'avis qu'il existe également une question de niveau d'éducation offert. Afin de contrer ce phénomène, pensez-vous qu'il pourrait exister une sorte de compromis, c'est-à-dire l'obligation de maintenir une moyenne générale en haut de B, par exemple au baccalauréat, afin de permettre la poursuite des études ? Sachant que cette méthode est déjà mise en place dans plusieurs maitrises, cela serait-il envisageable également dans les autres niveaux de scolarité ?
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